Alexis Galmot – Till Charlier
Paru chez Grasset jeunesse
Jack Talboni, orphelin dont les parents vivaient d’amour et de Vivaldi, choisit la fillère boulangerie-pâtisserie et révolutionne la vie de tout un quartier de Paris, grâce à ses baguettes pas trop cuites et ses religieuses au chocolat.
La boulangerie de la rue des dimanches est un livre terriblement bien écrit au parfum d’autrefois, un autrefois qui n’a certainement jamais existé d’ailleurs mais c’est tellement bon !
« Qui n’avance pas recule ». Ici sans aucun doute, on va de l’avant !
C’est drôle, c’est vrai, c’est émouvant…
Un livre à la fois tranquille et enlevé, apaisant et hilarant. Un livre pour les grands pensé comme un album, à moins que ce ne soit le contraire, allez savoir.
Un concentré de bonne humeur, un concentré de vie.
En effet, il y est question de vie avant tout. La vie avec ses hauts, ses bas, ses petits bonheurs, ses soucis, ses accès de faiblesse et ses moments de joie.
Une tranche de vie où un expert en baguettes pas trop cuites et religieuses au chocolat s’installe à deux pas de la Seine, après avoir sorti un vieux boulanger du pétrin, et met tout un quartier au diapason, comme ça l’air de rien.
Si c’est lundi chez Talboni, tous commencent la journée « comme un lundi » mais du bon pied et si c’est un dimanche, ce sera dimanche pour tous !
Une belle leçon de vie qui fera réfléchir aussi, servie avec finesse, élégance et gourmandise et dévorée avec appétit par les petits et grands lecteurs.
Un livre aussi simplement bon qu’une baguette pas trop cuite, à consommer sans modération.