De Andrea H. Japp
Paru chez Flammarion
La peste ! Le fléau de Dieu qui tue tous les hommes, les purs comme les âmes noires, les doux comme les fourbes, les saints comme les traîtres. Sans distinction de richesse ou de classe. La peste ! Quand elle s’abat sur le royaume de France, en 1347, personne ne veut y croire. Mais lorsqu’elle gagne Paris, elle bouleverse les âmes et les consciences, révèle le véritable tempérament de ceux qu’elle effraie ou… qui en jouent. Les pires instincts se réveillent. Et les ordres établis vacillent. Même la cour du roi succombe à ses pires démons. Gabrielle d’Aurillay, tout récemment arrivée dans la capitale, pourra-t-elle sauver sa vie et celle de son enfant ? Parviendra t’elle à comprendre la personnalité de son mari ? Le diptyque mystérieux que ce dernier gagne au jeu est-il un talisman ou une malédiction supplémentaire ? Et pourquoi rend-il fou tant d’hommes de foi ? La fortune offrira-t-elle une autre chance à Gabrielle, contrainte de devenir la femme qu’elle ne rêvait pas d’être : celle qui décide et se prend en main… au péril de sa vie ? Dans cette saga aussi réussie qu’intrigante, où les vérités d’un jour ne sont plus celles du lendemain, le destin de chacun peut basculer d’un coup. Amours, trahisons, mystères, superstitions, disparitions suspectes… à croire que la peste n’est pas le mal le plus terrifiant du royaume de France.
Il s’agit du premier tome d’une série.
Ce livre n’est pas juste la mise en place d’une saga, il s’y passe beaucoup de choses, c’est passionnant. On termine simplement sur un point d’interrogation, comme le veut la loi des séries.
Avec des personnages féminins attachants et des parcours qui se croisent et semblent bien partis pour se recroiser, l’histoire pose des bases convaincantes, pour fonctionner sur le long terme.
Le récit semble également bien documenté. Peut-être un peu trop pour les non-amateurs de notes de bas de page !
Il ne s’agit pas d’un récit historique mais il est solide et adapté à l’époque choisie, le Moyen-âge, et aux événements racontés. Il sert parfaitement l’intrigue, qui est quant à elle suffisamment palpitante pour tenir le lecteur en haleine…
Et en bonus, quelques explications éclairées en postface, très intéressantes.