La noirceur des couleurs

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La noirceur des couleursDe Martin Blasco
Paru chez L’Ecole des loisirs

Cinq bébés enlevés.
Un projet expérimental diabolique consigné dans un journal intime.
Un journaliste qui enquête sur ces disparitions vingt-cinq ans après.

1910, Buenos Aires. Une jeune femme réapparaît au domicile de ses parents des années après avoir disparue, une nuit alors qu’elle dormait dans son berceau.
Une jeune femme sans aucun souvenir, un homme qui se comporte comme un chien, les images hallucinées d’une session d’hypnose, sont les pistes qui conduiront Alejandro à remonter le fil de cette sombre histoire jusqu’à un dénouement aussi terrifiant qu’inattendu. 

Le lecteur est désarçonné dès le départ avec un début cash, avant d’enchaîner sur un passage anodin de la vie quotidienne d’Alejandro pour “faire connaissance”. Dès ce second chapitre, le récit bascule et ce sera ensuite une montée en puissance crescendo savamment dosée jusqu’au dénouement.

L’alternance de scènes au présent et de flash-backs d’un journal intime permet de temporiser tout en distillant habilement le suspense. On pourrait supposer que ces passages de journal gâchent l’effet de surprise mais ce n’est pas du tout le cas.

Ce thriller fonctionne très bien et tient le lecteur en haleine jusqu’au bout.

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