Série Joker

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Susie Morgenstern
Paru chez l’Ecole des loisirs

Joker

Un joker pour rester au lit.
Un joker pour être en retard à l’école.
Un joker pour ne pas faire ses devoirs.
Etc.
Non, ce n’est pas une liste de réclamations écrite par un élève naïf et paresseux. C’est comme ça que ça se passe dans la classe d’Hubert Noël.
Et ne croyez pas non plus qu’Hubert soit un instituteur paresseux. Au contraire, il a décidé d’apprendre énormément de choses à ses élèves. Des choses qui ne sont pas toujours au programme, mais qui sont indispensables pour aimer la vie.

Un petit roman très court qui aborde la relation maître-élève et l’enseignement différemment.
Et si tous les apprentissages étaient des cadeaux offerts aux élèves ? Et si la relation était basée sur une bonne entente mutuelle et non sur un rapport de force ? Et si la bienveillance était une forme de magie ? C’est la “méthode” d’Hubert !
Et ça fonctionne… Il faut dire que dans la classe d’Hubert, il n’y a pas de vilaine forte tête et tout le monde se laisse séduire. Pour pimenter un peu tout ça, on a une directrice obtuse, malfaisante et irrécupérable…
Seul bémol, le sport est le grand absent et tout comme Laurent (je crois), c’est regrettable.

Le ton est léger, le propos bon enfant, ça se lit tout seul en souriant quel que soit le côté de la barrière où l’on se trouve.

Maître Joker

Hubert Noël n’aimait pas être à la retraite. Il mangeait et s’ennuyait beaucoup trop. Bien sûr, ses anciens élèves étaient contents de le croiser : comment oublier le professeur qui avait inventé le joker pour ne pas aller à l’école ou celui pour danser en classe ? Alors quand on lui propose de devenir directeur, Hubert reçoit la nouvelle comme un cadeau tombé du ciel. Il va enfin pouvoir créer l’école de ses rêves, même si cela ne semble pas plaire à tout le monde…

Veine, l’académie demande à Hubert Noël (mis à la retraite contre son gré) de reprendre du service. Cette fois, on ne sera plus dans une classe mais dans la gestion de l’école. Hubert tentera d’appliquer ses idées en grand, en imaginera des nouvelles et ne ménagera pas ses efforts. Il devra faire face à une représentante syndicale remontée comme un coucou suisse et des enseignantes parfois dubitatives. Son atout ? Ne pas s’imposer, savoir déléguer, dialoguer.

Le ton reste léger pour cet opus un peu plus long. Les personnages sont malheureusement trop caricaturaux, même si cela peut sembler “nécessaire” pour amener le propos. La lecture reste toutefois intéressante et plaisante. On passe un bon moment en tordant le cou à un certain nombre d’idées reçues !

Les deux romans se lisent très bien à la suite, pour une histoire plus longue et complète.

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